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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 09:53

Après avoir accompagné notre amie prof à l'aéroport vers 5h15 le lundi matin, nous avons repris la route du Balaton. En effet je m'étais engagé à faire un peu de maçonnerie pour un ami dans un village du Káli Medence ... Si vous ne savez pas ce que c'est, allez voir un des articles précédents !

Pourquoi de la maçonnerie ? Il faut vous dire que dans une "vie antérieure" (comme l'on dit plaisamment) j'ai dû apprendre à construire des murs, réparer des toits, retaper de vieilles bicoques pour des gens qui en avaient les moyens. Je vivais dans le sud de la France, une région où, pour gagner sa croûte, il n'y avait guère que 3 solutions : les saisons agricoles, le tourisme, et la maçonnerie. J'ai donné pour les premières : vendanges bien sûr, récolte des asperges, des cerises, des abricots, taille de la vigne (ah ! ces journées seul en plein champ, en plein vent, en plein mois de décembre ...). J'ai rapidement zappé le deuxième secteur : pas assez aimable pour être serveur, j'ai passé quelques soirées à faire la plonge et ça m'a suffi. J'ai beaucoup plus accroché sur la 3ème solution pour laquelle, petit à petit, j'ai gravi les échelons : arpète, manoeuvre, maçon, et enfin artisan capable de prendre des chantiers à son compte. Cela m'a pris huit ans mais je ne le regrette pas, surtout pas quand, quarante ans plus tard, je me sens toujours en mesure de venir en aide à un ami qui en a besoin !

voilà LE mur sur lequel, avec deux amis, nous avons travaillé pendant dix jours ...

Une dizaine de jours donc, pas très loin du Balaton, pendant lesquels il a fait beau, il a fait chaud ... Les premiers jours du chantier, on avoisinait les 38° quand même ! Mais n'importe c'était bon de travailler avec des amis (avec qui on parlait un mélange d'anglais et de hongrois) et de voir le résultat immédiat de ce que nos petites mains pouvaient faire !

le même mur ... en pleine (re)construction !

Mais ... Ma Douce, pendant ce temps-là, me direz-vous ? Eh bien savez-vous qu'un chantier comme ça, mine de rien, demande beaucoup de logistique ? Faire le chauffeur, les courses, la cuisine, les photos, ce n'est pas rien ! Et sans Elle, nul doute que les choses auraient été beaucoup plus difficiles !

Il faut dire aussi qu'assez vite la maman de Ma Douce est venue nous rejoindre et que donc toutes les deux elles ont aussi profité des joies de la campagne et du Balaton : jardin, bains de soleil, baignades, ...

ah non, tiens, elles ne sont pas là ...

S'étaler au soleil, les yeux mi-clos, laisser la chaleur pénétrer chaque pore, écouter pousser l'herbe, les fleurs et les pommes ...

une récolte qui s'annonce excellente !

regarder l'araignée qui tisse sa toile ... le voilier qui glisse sur le lac ...

les voiliers qui font une course paresseuse, du moins vue du bord !

car pendant que nous étions là, une grande course s'est déroulée sur le Balaton : la fameuse Kékszalag (le Ruban bleu), la 50ème du genre, avec 662 bateaux ! Inutile de vous dire que pendant tout ce temps ce fut le défilé perpétuel sous nos fenêtres ... D'ailleurs, au bout de quelques heures, plus moyen de savoir dans quel sens se déroulait la course les bateaux allaient et venaient tout autour du lac, les retardataires croisant les premiers ...

Et puis il y avait les soirées également, de longues soirées sur la terrasse à admirer les étoiles, les lumières de l'autre côté du lac, la lune qui était de plus en plus pleine ...

Qu'est-ce que vous dites de cet effet de flou ? Voulu, notez-le bien !

Oui, nous avons vécu là, sans trop bouger, des heures délicieuses, agrémentées de visites familiales ou amicales, qui avec des petits gâteaux faits maison, qui avec une bonne bouteille ... faite maison également ! La belle vie, quoi ...

Nul doute qu'on serait bien resté plus longtemps mais déjà le temps du retour approchait et avec lui les retrouvailles avec mon plus jeune fils, son épouse et sa petite fille que j'avais hâte de serrer dans mes beaux bras bronzés et musclés !

Mais avant cela, nous devions retourner quelques jours à Budapest où Ma Douce avait des gens à rencontrer et des choses à faire ...

dernière image d'un été hongrois à la campagne ...

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